En 1993, face à une conjoncture particulièrement dégradée, l'utilisation du chômage partiel comme alternative au licenciement a été massivement pratiquée. Le nombre de journées indemnisables est passé de 11 à 24 millions, chiffre jamais atteint auparavant.
La tendance s'est toutefois inversée depuis l'automne 1993 : en 1994, le nombre de journées indemnisables sera nettement inférieur à celui observé en 1993 (de l'ordre de 15 à 16 millions).
Malgré ce recours très important au chômage partiel, les entreprises ont dû continuer à réduire leurs effectifs ; mais les licenciements auraient été encore plus nombreux sans le chômage partiel, qui a touché 4,3 millions de personnes en 1993 contre 2 millions en 1992.
La branche automobile a été la principale utilisatrice de la mesure : elle représente 18 % de l'ensemble des journées indemnisables.
À télécharger
Autres éditions
-
L’activité partielle en 2015
- 28 juillet 2017
- Dares Résultats
-
L'activité partielle en 2014
- 7 janvier 2016
- Dares Résultats
-
L'activité partielle en 2013
- 31 mars 2015
- Dares Analyses