Mythes et réalités de la syndicalisation en France
- 29 octobre 2004
- Dares Résultats N°44.2
En 2003, plus de 8 % des salariés (7,5 % des femmes et 9 % des hommes) sont syndiqués. C'est deux fois moins qu'il y a vingt-cinq ans.
8 résultats
En 2003, plus de 8 % des salariés (7,5 % des femmes et 9 % des hommes) sont syndiqués. C'est deux fois moins qu'il y a vingt-cinq ans.
À l'intérieur des entreprises, la présence syndicale repose encore souvent aujourd'hui sur des militants en majorité masculins, ce qui limite, de fait, la capacité des syndicats à assurer la mixité des listes en vue des élections.
En 1998, fonction publique mise à part, le nombre de jours de grève diminue par rapport à l’année précédente, pour atteindre 353 000, le plus bas niveau observé depuis plus de vingt ans.
La couverture conventionnelle de branche s’est fortement améliorée entre 1985 et 1997, passant de 86,4 % à 93,4 % dans les établissements de dix salariés et plus (hors établissements publics à statut).
Le taux de participation aux élections des comités d’entreprise a diminué de 0,2 points entre 1995 et 1997.
Pour la deuxième année consécutive, on a enregistré en 1997 une augmentation du nombre des demandes de licenciement de représentants du personnel présentées aux inspecteurs du travail par les employeurs.
Au 31 décembre 1997, la branche conventionnelle de la chimie emploie 194 000 salariés.
En 1997, fonction publique mise à part, le nombre de journées individuelles non travaillées pour fait de grève approche, comme en 1996, le demi-million.