Chômage et retour à l'emploi après cinquante ans en 2002
- 1 novembre 2003
- Dares Analyses N°45.1
Une moindre exposition au chômage, des difficultés pour retourner en emploi.
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Une moindre exposition au chômage, des difficultés pour retourner en emploi.
Trois ans après leur entrée dans le programme « Nouveaux services - Emplois jeunes », neuf jeunes sur dix estiment y avoir acquis des compétences professionnelles.
Après une légère reprise entre 1991 et 1995, la participation aux élections professionnelles poursuit, entre 1999 et 2001, le nouveau repli amorcé en 1997.
En 2002, près de 90 000 jeunes ont intégré le dispositif TRACE et environ 110 000 bénéficiaient en décembre 2002 de l'accompagnement qu'il offre.
Au sein des 15-64 ans, une personne sur huit déclare être limitée dans sa capacité de travail du fait d'un problème de santé, soit 5 millions d'individus. 44 % d'entre eux accèdent à un emploi.
Renforcer le taux d'activité des plus de 50 ans représente un défi pour la France, qui enregistre l'âge de cessation d'activité le plus précoce d'Europe.
Le recul est surtout sensible dans les grandes entreprises : la part de jours de grève décomptés dans les entreprises de plus de 500 salariés recule de 49 % en 2000 à 41 % en 2001.
La proportion de femmes avec enfant(s) qui sont inactives est bien supérieure à celle des hommes dans la même situation : en moyenne 14,2 % contre 1,4 %.
De 1997 à 2001, l'embellie de l'emploi s'accompagne paradoxalement d'une hausse des entrées à l'ANPE faisant suite à un licenciement pour motif personnel.
Un accès en général limité mais avec de grandes différences selon les situations professionnelles.