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Les trajectoires professionnelles des bénéficiaires de contrats aidés - Premiers résultats du « Panel 2008 »

Six demandeurs d’emploi sur dix déclarent être entrés en contrat aidé principalement parce qu’ils ne voulaient pas « rester sans rien faire », voulaient « améliorer leur situation financière » ou n’avaient pas d’autres propositions d’embauche.

Fin 2008 et fin 2009, la Dares a mené une enquête auprès de demandeurs d’emploi qui se sont inscrits à l’ANPE au printemps 2005 et qui ont été recrutés, entre cette date et le printemps 2007, sous l’un des quatre contrats aidés issus de la loi de cohésion sociale (CIE, CI-RMA, CAE, CAV).

Six demandeurs d’emploi sur dix déclarent être entrés en contrat aidé principalement parce qu’ils ne voulaient pas « rester sans rien faire », voulaient « améliorer leur situation financière » ou n’avaient pas d’autres propositions d’embauche. Un tiers environ indiquent que l’emploi proposé correspondait à ce qu’ils cherchaient ou qu’ils souhaitaient ainsi acquérir de l’expérience. Une fois en contrat aidé, les bénéficiaires sont globalement satisfaits du métier exercé. En revanche, la plupart des salariés en contrat aidé non marchand étaient à temps partiel mais auraient aimé travailler davantage.

En lien notamment avec un parcours antérieur plus heurté et plus éloigné de l’emploi, les personnes passées par un contrat aidé du secteur non marchand sont moins souvent en emploi à la sortie du contrat aidé que celles passées par un contrat du secteur marchand. Lorsqu’elles sont en emploi, elles occupent plus fréquemment un nouvel emploi aidé.

Cependant, dans l’année qui suit la fin du contrat, la part des anciens bénéficiaires de CAE ou de CAV qui sont en emploi augmente davantage que pour leurs homologues de CIE et de CI-RMA tout en restant inférieure.