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Les expérimentations d'accompagnement renforcé de l'Unédic et de l'ANPE : Analyse du processus d'entrée en parcours d'accompagnement

Les motifs d’adhésion mais aussi de non-adhésion aux parcours OPP ou CVE sont peu différents. Ceux qui ont refusé d’adhérer pensaient principalement retrouver un emploi grâce à leurs relations ou avaient déjà un emploi en vue.

Au cours de l’année 2007, des prestations d’accompagnement renforcé ont été mises en œuvre à titre expérimental par des opérateurs privés de placement (OPP) ou par l’ANPE dans le cadre du dispositif « Cap vers l’entreprise » (CVE) pour des demandeurs d’emploi présentant des risques de chômage de longue durée. Les demandeurs d’emploi étaient orientés de manière aléatoire vers les différents parcours d’accompagnement et pouvaient accepter ou refuser de bénéficier des prestations renforcées. De fait, moins de la moitié des personnes orientées vers un dispositif d’accompagnement renforcé OPP ou CVE y a effectivement accédé.

L’absence de proposition, réelle ou perçue, du parcours d’accompagnement par le conseiller de l’ANPE est la première et la plus importante source de « non-entrée » en accompagnement renforcé. L’absence de contact entre le demandeur d’emploi et le prestataire, le non-déplacement du demandeur d’emploi à la réunion de présentation, son refus explicite d’adhésion ou encore le non-respect des conditions d’éligibilité contribuent dans une moindre mesure à expliquer les écarts entre l’orientation et l’adhésion.

Les motifs d’adhésion mais aussi de non-adhésion aux parcours OPP ou CVE sont peu différents. Ceux qui ont refusé d’adhérer pensaient principalement retrouver un emploi grâce à leurs relations ou avaient déjà un emploi en vue.