En 2005, les candidats jugés recevables à la validation des acquis de l’expérience (VAE) pour les titres et les diplômes de niveau V (niveau CAP, BEP) étaient en très grande majorité des femmes se présentant à des certifications dans le domaine sanitaire et social.
Contrairement à l’accès à la formation continue certifiante, la VAE profite à des candidats plus âgés : 20 % ont plus de 50 ans, contre 6 % pour l’accès à la formation certifiante.
Au moment de leur demande de VAE, un candidat sur dix est demandeur d’emploi et près de neuf sur dix sont salariés. Parmi ces derniers, 34 % travaillent à temps partiel contre 20 % de la population salariée dans son ensemble.
43 % des candidats possèdent déjà un diplôme au moins équivalent à celui présenté, contre 54 % pour l’accès à la formation certifiante. Lorsqu’ils ont déjà suivi un cursus professionnel en formation initiale, les candidats cherchent en général à obtenir un diplôme dans un domaine différent.
Pour sept salariés sur dix, l’environnement professionnel est à l’origine de leur démarche et pour quatre demandeurs d’emploi sur dix, elle est motivée par un projet personnel.
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