En 2002, seulement 15 % des femmes qui travaillent dans une entreprise de 10 salariés ou plus sont cadres, contre 23 % des hommes. Lorsqu’elles sont cadres, les femmes perçoivent, en moyenne, un salaire horaire 20 % inférieur à celui de leurs homologues masculins.
Les différences de caractéristiques observables entre hommes et femmes, comme le diplôme ou l’expérience, justifient une faible part de ces écarts. En revanche, la situation familiale des salariés explique une part importante de l’écart d’accès aux emplois de cadres et des inégalités salariales entre les hommes et les femmes, évalués « toutes choses égales par ailleurs ».
Les femmes ont une probabilité plus faible que les hommes d’occuper un emploi de cadre ; cet écart de probabilité atteint 29 % parmi les hommes et les femmes vivant en couple avec ou sans enfant alors qu’il se réduit à 13 % parmi les hommes et les femmes sans enfant vivant seuls. Pour ce dernier groupe de salariés, l’écart de salaire horaire moyen entre les hommes et les femmes, évalué « toutes choses égales par ailleurs », n’est pas significatif, alors qu’il est de 19 % pour l’ensemble des cadres.
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