Publication

Les incitations financières en faveur du travail à temps partiel en 1997

Après une légère baisse en 1996, le nombre d’embauches ou de transformations d’emplois intervenus dans le cadre de l’abattement des charges patronales pour l’emploi à temps partiel a augmenté en en 1997.

Porté par des mesures incitatives particulièrement favorables entre octobre 1996 et décembre 1997 (abattement des charges patronales pour l’emploi à temps partiel et ristourne dégressive des charges sur les bas salaires), l’emploi salarié à temps partiel a continué de progresser en 1997 à un rythme toutefois moins élevé que les années antérieures. Le temps partiel concerne désormais 17,7 % des emplois salariés dans le secteur privé.

Après une légère baisse en 1996, le nombre d’embauches ou de transformations d’emplois intervenus dans le cadre de l’abattement des charges patronales pour l’emploi à temps partiel a augmenté en en 1997 (+ 6 %, avec 225 000 nouveaux contrats). 

82 % de ces contrats concerne le secteur des services, dont la prédominance se renforce au détriment de l’industrie (13%). La représentation des femmes a également augmenté par rapport à 1996. Elles occupent près des deux tiers des emplois concernés.

En 1997, le salaire moyen d’embauche offert dans le cadre du dispositif a baissé de près de 3 % et se situe à 5 150 francs contre 5 300 francs en 1996. Cette baisse s’explique essentiellement par une augmentation de la proportion des contrats prévoyant une durée hebdomadaire de travail comprise entre 16 et 18 heures. Les salariés percevant à l’embauche 5 000 francs bruts ou moins restent toujours majoritaires (62 % des emplois concernés). La quasi-totalité (92 %) des salariés embauchés ont un salaire inférieur à 1,33 SMIC, ce qui a permis à leur employeur, compte tenu des règles applicables au cours de l’année 1997, de cumuler le bénéfice de l’abattement avec celui de la ristourne pour les emplois à bas salaires. 

Autres éditions