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Les actions d'insertion et de formation en 1991

200 000 personnes environ ont bénéficié d'un stage " AIF " en 1991. Près des trois-quarts sont des chômeurs de longue durée ou des chômeurs " récurrents " (au moins de 12 mois de chômage au cours des 18 derniers mois) ; un sur cinq est allocataire du RMI.

Ce nombre d'entrées est inférieur de 9 % à celui de 1990, du fait de la baisse du nombre de places prévues dans la Loi de Finances 1991, au bénéfice d'autres formules de lutte contre le chômage de longue durée telles que les stages d'accès à l'emploi.

La proportion des femmes parmi les stagiaires diminue lentement depuis la création du dispositif, mais reste très majoritaire : 65 % du total en 1991. Cette évolution s'explique pour partie par la progression de certains publics plus masculins comme les bénéficiaires du revenu minimum d'insertion. Elle s'accompagne d'un rajeunissement de la population entrée en mesure. En effet, les stagiaires âgés de moins de 30 ans comptent pour environ un tiers des effectifs, en progression de 2.5 points en 1991, alors que ceux âgés de 50 ans ou plus représentent 5 % contre 7 % en 1990.

Le niveau de formation initial des stagiaires varie peu. La part de ceux qui ont un niveau CAP/BEP progresse légèrement à 42 % de l'ensemble, tandis que celle des personnes non-qualifiées est de 41 %. Seule évolution notable, la baisse d'un point et demi de la part des non diplômés (30 % du total).