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Le travail temporaire en 1998

Le volume de travail temporaire s’établit pour 1998 à 454 000 emplois en équivalents-emplois à temps plein.

Il a progressé encore plus fortement de 1997 à 1998 (+ 26,6 %) que de 1996 à 1997 (+23,4 %). Cette croissance, très rapide au premier semestre (autour de 35 % par rapport au premier semestre 1997) s’est ensuite nettement ralentie (+11,8 % seulement au dernier trimestre par rapport au dernier trimestre 1997), reflétant l’inflexion de la conjoncture économique générale.

La progression sur l’année dépasse 20 % dans la quasi-totalité des régions. Le recours à l’intérim est relativement réduit en Ile-de-France et sur le pourtour méditerranéen. Il est en revanche très développé dans les régions qui entourent l’Ile-de-France, notamment en Haute-Normandie.

L’industrie a utilisé 55,3% du volume du travail temporaire. Elle a accru cette utilisation de 28,6 % en 1998, soit beaucoup plus que la construction (+16,2 %) et à peine moins que le tertiaire (+29,4 %). Le taux de recours s’est accru de façon très importante dans l’automobile et dans le secteur de la chimie, du caoutchouc et des matières plastiques. Parmi les secteurs du tertiaire, la progression est considérable dans les transports. 

Le travail ouvrier non qualifié reste l’objet d’une demande croissante mais 1998 marque une certaine poussée des qualifications, notamment des cadres et des employés. La durée des missions s’est légèrement accrue pour atteindre 1,98 semaine en moyenne.

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