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Dans tous les secteurs d'activité, les mouvements de personnel se sont intensifiés entre 1996 et 1998

En 1997 et 1998, les mouvements de main-d’oeuvre se sont amplifiés, ce qui est une conséquence directe de la reprise de l’activité économique.

Tous les secteurs d’activité connaissent un regain de dynamisme. L’industrie et la construction, où le personnel est assez stable, ont accéléré leurs embauches : ceci leur a permis de retrouver un équilibre entre les entrées et les sorties de salariés, et même de créer des emplois en 1998. Le tertiaire, où les flux de personnel sont beaucoup plus importants, continue sur sa lancée et crée des emplois en nombre croissant.

Les entreprises accordent davantage de place aux embauches en CDI. Mais cette évolution récente est plus accentuée dans l’automobile et les biens d’équipement que dans les autres secteurs industriels ou dans le tertiaire. L’amélioration de la conjoncture se confirme par la baisse des licenciements économiques, très importante dans la construction et dans les biens de consommation. Les démissions sont au contraire plus nombreuses qu’auparavant, et ce dans tous les secteurs d’activité. Dans l’hôtellerie-restauration en particulier, un départ sur quatre est une démission, et le volume total des démissions sur l’année approche un quart de l’effectif salarié du secteur.

Les petits établissements sont les premiers à réagir à la croissance de la demande. La mobilité de leurs effectifs est importante ; ainsi, les recrutements et les démissions s’accélèrent, notamment en 1998. Les grandes structures, essentiellement industrielles, ont une réaction plus lente du fait de la plus grande stabilité de leur personnel.