Données

La dépense pour l'emploi de 1973 à 2006

La dépense pour l'emploi, y compris les allègement généraux, s'élève à 76, 4 milliards d'euros en 2006.

Définitions, sources et champ

La dépense pour l'emploi recense les dépenses publiques, subventions, allocations ou exonérations, effectuées par les Pouvoirs publics (État, principalement) ainsi que par les administrations de Sécurité sociale comme l'Unedic. La participation obligatoire des employeurs à certains dispositifs est également prise en compte.

Les dispositifs sont classés en plusieurs catégories :

  • indemnisation du chômage ; 
  • incitation au retrait d'activité ; 
  • maintien de l'emploi ;
  • promotion de l'emploi ; 
  • exonérations non compensées de cotisations sociales ; 
  • incitation à l'activité ; 
  • formation professionnelle ; 
  • perfectionnement du fonctionnement du marché du travail.

La Dépense pour l'emploi est traditionnellement répartie en dépenses dites "passives" (indemnisation du chômage et incitation au retrait d'activité) qui correspondent à des revenus de remplacement et dépenses "actives" qui regroupent les autres rubriques et présentent les différentes facettes de la politique de l'emploi et les moyens administratifs qu'elle sollicite (Service public de l'emploi). Ce classement est indicatif, car un certain nombre de dispositifs présentent des caractéristiques des deux ordres. Par exemple, les mesures d’ "intéressement" des allocataires d’ASS constituent une "activation" de dépenses (passives) d’indemnisation du chômage.
 

Depuis 2007, le champ couvert a été modifié pour privilégier la nomenclature européenne commune proposée par Eurostat (avec une rétropolation à partir de 2000). Cette nomenclature européenne sur les "politiques du marché du travail" est moins large que le champ de la "dépense pour l’emploi" puisque n'y sont plus inclues les dépenses de formation professionnelle continue des salariés et quelques aides sectorielles.