Les français, le chômage et les mesures pour l'emploi, au début 1996
- 30 mai 1996
- Dares Résultats N°134
Au début de 1996, l'inquiétude vis-à-vis du chômage semble se renforcer chez les Français.
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Au début de 1996, l'inquiétude vis-à-vis du chômage semble se renforcer chez les Français.
D'année en année, l'emploi direct des personnes handicapées progresse à un rythme très lent. 30 % des établissements emploient une proportion des personnes handicapées (6 %) conforme à la loi de 1987.
La croissance de l'emploi salarié dans les secteurs exposés à la concurrence, qui s'était fortement ralentie au troisième trimestre 1995, s'est interrompue au quatrième.
Après une année 1993 très défavorable et une année 1994 marquée par un net redressement de la situation de l'emploi (210 000 créations nettes d'emplois, recul du chômage au sens du BIT), 1995 ne confirme cette amélioration que dans sa première partie.
Il existe aujourd'hui environ 100 groupements d'employeurs qui emploient près de 1 800 salariés dans les secteurs non agricoles, auxquels il faut ajouter 800 groupements agricoles, regroupant 2 000 salariés.
Les années quatre-vingt ont connu un cycle accusé : réduction forte de l'emploi dans la première moitié, augmentation soutenue jusqu'à la fin de la décennie. La reprise de l'emploi en 1994 se distingue fortement de celle de 1988.
Après une baisse au premier semestre 1991 de - 0,1%, les effectifs salariés des secteurs marchands non agricoles augmentent de + 0,3 % au troisième trimestre 1991. Sur les douze derniers mois l'emploi progresse de + 0,4 %.
Au cours du deuxième trimestre 1991, les effectifs salariés des secteurs marchands non agricoles diminuent de - 0,2 % alors qu'ils étaient restés stables au premier trimestre (+ 0,0 %).
L'effet du ralentissement conjoncturel de l'activité sur l'emploi devient sensible au premier trimestre 1991. Les effectifs salariés dans les secteurs marchands non agricoles augmentent de + 0,1 % contre + 0,4 % au quatrième trimestre 1990.
Près de 250 000 handicapés étaient employés en 1989 dans les établissements du privé et du semi-public d'au moins 20 salariés. Ce sont généralement des hommes, âgés et ouvriers, victimes d'accidents du travail.