La convention de conversion : une aide efficace pour la réinsertion ?
- 29 juillet 2000
- Dares Analyses N°30.1
Depuis 1987, la convention de conversion est proposée aux salariés licenciés pour motif économique pour les aider à se reclasser.
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Depuis 1987, la convention de conversion est proposée aux salariés licenciés pour motif économique pour les aider à se reclasser.
L’amélioration de la situation économique en France se traduit par d’importantes évolutions dans la perception du chômage.
Dans l'ensemble, l'opinion attache une grande importante à l'action des pouvoirs publics pour lutter contre le chômage, mais 77 % des personnes interrogées pensent que les mesures mises en oeuvre sont peu ou pas du tout efficaces. Seuls 21 % les jugent " assez efficaces ".
Le nombre global d'entreprises concernées augmente de 1,99 % et celui de leurs salariés de 2,14 %. Du fait de l'existence d'accords de groupe, le nombre d'entreprises couvertes est plus important que celui des accords.
À la fin de l'année 1989, 7 000 entreprises représentant 1,4 million de salariés appliquaient un accord d'intéressement. Le montant global est estimé à 7 milliards de Francs pour 1,4 million de salariés bénéficiaires. Le montant individuel moyen s'élevait à 4 930 F (+ 11 %).
Pour lutter contre le chômage, l'opinion est favorable à l'extension du système des préretraites aux " 50 - 54 ans ", l'aide à la réinsertion professionnelle devant être destinée prioritairement aux jeunes et aux chômeurs de longue durée.
A la fin de l'année 1988, 4 600 accords d'intéressement étaient en cours d'application concernant prés d'un million de salariés. Depuis 1986, les petites entreprises ont versé sur les trois derniers exercices, les montants individuels moyens d'intéressement les plus élevés.