Les plans d'épargne d'entreprise en 1989 et 1990 dans les entreprises pratiquant l'intéressement
- 5 août 1991
- Dares Résultats N°241
Un tiers des entreprises qui ont conclu un accord d'intéressement ont mis en place un plan d'épargne d'entreprise.
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Un tiers des entreprises qui ont conclu un accord d'intéressement ont mis en place un plan d'épargne d'entreprise.
En 1989, les salariés du secteur privé et semi-public touchent en moyenne 14,9 % de rémunération sous forme de primes. Celles-ci sont versées à cadence mensuelle à hauteur de 6,6 % et à périodicité différente à hauteur de 8,3 %.
Le spectaculaire essor de l'intéressement s'est poursuivi en 1990 : 10 700 entreprises, qui employent environ 2 millions de salariés, appliquaient un accord d'intéressement à la fin de l'an dernier.
Le salaire minimum a progressé de 4,6 % en un an du 10'juillet 1989 au 1erjuillet 1990, ce qui correspond à un gain de pouvoir d'achat de 1,6 %, identique à celui du taux de salaire ouvrier.
Au cours de l'année 1990, 1,45 million de personnes ont été embauchées ou sont entrées en stage grâce à l'un des dispositifs de la politique de l'emploi.
Dans le cadre du dispositif des contrats emploi-solidarité, 225 500 salariés ont été embauchés entre février et décembre 1990 sur un contrat de travail à durée déterminée et à mi-temps par des collectivités territoriales, des établissements publics ou des associations.
Garçons et filles se répartissent à peu près également, Leur niveau de formation et de diplôme est légèrement plus élevé que la population des demandeurs d'emploi de même âge. 46 % d'entre eux avaient déjà exercé au moins un emploi avant le stage.
Le salaire minimum a progressé de 3,4 % en un an, de juillet 1985 à juillet 1986. La proportion de salariés bénéficiaires directs du relèvement du SMIC au 1er juillet 1986 est de 8,9 % dans les établissements de 10 salariés et plus de l'industrie, du commerce et des services.