Les augmentations de salaire en 1996
- 20 septembre 1997
- Dares Analyses N°38.1
En 1996, les entreprises, notamment les PME, ont mois souvent augmenté leurs salariés, et les augmentations accordées ont généralement été plus faibles qu'en 1995.
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En 1996, les entreprises, notamment les PME, ont mois souvent augmenté leurs salariés, et les augmentations accordées ont généralement été plus faibles qu'en 1995.
En juillet, le nombre des demandeurs d'emploi en fin de mois (inscrits à l'ANPE, catégorie 1) s'élève à 3 113 000 en données corrigées des variations saisonnières (CVS), soit une baisse de 0,6 % par rapport à juin.
En juillet 1997, les augmentations accordées (hors revalorisation du SMIC) sont nettement plus élevées qu'en juin. La proportion d'ouvriers augmentés est également supérieure. Les salaires continuent à évoluer plus rapidement que les prix.
La durée hebdomadaire effective du travail reste stable par rapport au début du deuxième trimestre 1997. Elle s'établit. en moyenne, à 38,87 heures pour l'ensemble des salariés, à 38,79 heures pour les non-ouvriers et à 38,99 heures pour les ouvriers.
En 1996, les salariés du secteur privé et semi-public ont perçu en moyenne 13,8 % de leur rémunération sous forme de primes. Les primes mensuelles représentent 6,6 % de la rémunération totale. Elles évoluent au même rythme que le salaire de base.
En juin, le nombre des demandeurs d'emploi en fin de mois (inscrits à l'ANPE, catégorie 1) s'élève à 3 130 900 en données corrigées des variations saisonnières (CVS), soit une hausse de 0,6 % par rapport à mai.
En mai 1997, les proportions de salariés augmentés sont équivalentes à celles d'Ivry. Le rythme mensuel d'augmentation des salaires reste stable pour les employés et s'accélère légèrement pour les ouvriers.
En juin 1997, les proportions de salariés augmentés sont inférieures à celles constatées au mois de mai. 10.4 % des ouvriers et 8,7 % des employés ont bénéficié d'une hausse de leur salaire de base (données CVS).
Le chômage des cadres s'est accru de façon très marquée durant la première moitié des années 1990. Même s'il reste à un niveau relativement faible, le taux de chômage de cette catégorie s'est rapproché de celui des autres professions.
En octobre 1996, dans les petits établissements, le gain mensuel moyen brut est de 10 855 francs pour un travail à temps plein, soit 8,5 % de moins que dans les établissements de 10 salariés et plus. Une femme y gagne en moyenne 17 % de moins qu'un homme.