Les plans d'épargne d'entreprise en 1989 et 1990 dans les entreprises pratiquant l'intéressement
- 5 août 1991
- Dares Résultats N°241
Un tiers des entreprises qui ont conclu un accord d'intéressement ont mis en place un plan d'épargne d'entreprise.
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Un tiers des entreprises qui ont conclu un accord d'intéressement ont mis en place un plan d'épargne d'entreprise.
En 1989, les salariés du secteur privé et semi-public touchent en moyenne 14,9 % de rémunération sous forme de primes. Celles-ci sont versées à cadence mensuelle à hauteur de 6,6 % et à périodicité différente à hauteur de 8,3 %.
Le spectaculaire essor de l'intéressement s'est poursuivi en 1990 : 10 700 entreprises, qui employent environ 2 millions de salariés, appliquaient un accord d'intéressement à la fin de l'an dernier.
Avec moins de 700 000 journées non travaillées, cette année 1990 ne se contente pas de franchir un nouveau palier dans le processus de baisse régulière de la onflictualité, elle fait date : jamais en effet le niveau des grèves n'avait atteint un tel étiage depuis 1946.
A la fin de l'année 1988, 4 600 accords d'intéressement étaient en cours d'application concernant prés d'un million de salariés. Depuis 1986, les petites entreprises ont versé sur les trois derniers exercices, les montants individuels moyens d'intéressement les plus élevés.
En 1988, un peu plus d' 1,2 million de journées individuelles non travaillées (J.LN.T.I) pour fait de grève ont été dénombrées dans les entreprises : 1,1 million pour les conflits localisés et 150 000 journées pour les conflits généralisés.