Les élections aux comités d'entreprise en 1988
- 15 juin 1989
- Dares Analyses N°131
La participation est en baisse sensible : 66,8 % (- 1,2 par rapport à 1986) après un ralentissement entre 1984 et 1986.
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La participation est en baisse sensible : 66,8 % (- 1,2 par rapport à 1986) après un ralentissement entre 1984 et 1986.
Le salaire minimum a progressé de 3,3 % en un an, de juillet 1987 à juillet 1988. La proportion de salariés bénéficiaires directs du relèvement du SMIC au 1er juillet 1988 est de 7,0 % dans les établissements de 10 salariés et plus.
La reprise de l'activité économique dont les premiers signes s'étaient manifestés au second trimestre 1987, s'est confirmée et même amplifiée au cours de l'année 1988.
Entre 1985 et 1987, le pourcentage d'établissements de 50 salariés et plus ayant au moins un délégué syndical est passé de 57 % à 55 %. Au-delà de 500 salariés, presque tous les établissements ont des délégués syndicaux.
Le début de l'année 1988 se caractérise par des relèvements plus soutenus qu'en 1987. En janvier, une forte proportion d'ouvriers a été augmentée (21,2 % contre 3,3 % en janvier 1987).
Dans les secteurs marchands non agricoles, l'emploi salarié a progressé de 0,1 % au deuxième trimestre 1988 en données corrigées des variations saisonnières.
Création d'emplois pour les cadres et les professions intermédiaires, réduction pour les employés et surtout les ouvriers, telles sont les grandes lignes de l'évolution de l'emploi par professions dans les établissements de plus de dix salariés entre mars 1984 et mars 1987.
La C.G.T. continue de reculer, mais sensiblement moins vite. Le phénomène le plus marquant est le recul de la C.G.T.-F.O. (-1,3 %) alors que les années précédentes avaient vu une progression régulière de ce syndicat. La C.F.T.C. et la C.F.E.-C.G.C. reculent très légèrement.
La proportion de salariés bénéficiaires directs du relèvement du SMIC au 1er juillet 1987 est de 7,8 % dans les établissements de 10 salariés et plus de l'industrie, du commerce et des services. Dans les établissements comprenant moins de 10 salariés, elle atteint 20,4 %.
Le recul de la C.G.T. se poursuit, mais à un rythme plus lent ; la C.F.D.T., la C.F.T.C. et les "autres syndicats" sont à peu près stables. Les non-syndiqués continuent leur progression, de même que, à un degré moindre, F.O. et la C.G.C.