Les élections aux comités d'entreprise en 2001
- 2 octobre 2003
- Dares Résultats N°43.2
Après une légère reprise entre 1991 et 1995, la participation aux élections professionnelles poursuit, entre 1999 et 2001, le nouveau repli amorcé en 1997.
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Après une légère reprise entre 1991 et 1995, la participation aux élections professionnelles poursuit, entre 1999 et 2001, le nouveau repli amorcé en 1997.
En 2001, les entreprises non agricoles ont distribué 8,7 milliards d'euros au titre de la participation et de l'intéressement, une somme en hausse de 14,5 % par rapport à l'année précédente.
Le recul est surtout sensible dans les grandes entreprises : la part de jours de grève décomptés dans les entreprises de plus de 500 salariés recule de 49 % en 2000 à 41 % en 2001.
665 000 journées de grève ont été recensées en 1991, contre 693 700 l'année précédente. Cette évolution s'inscrit dans la tendance à la baisse des conflits du travail depuis vingt ans. Depuis le sursaut de 1988, le déclin de la conflictualité est continu.
Les résultats de l'année 1991 sont peu différents de ceux des années précédentes. La proportion de primes dans la rémunération brute globale est voisine pour les différentes catégories socioprofessionnelles. Elle s'élève en moyenne à 14,5 %.
1,6 million de salariés ont participé en 1991 à l'élection de leurs représentants aux Comités d'Entreprise, soit 63,8 % des électeurs inscrits. Les listes de non syndiqués poursuivent leur progression et recueillent presque 31 % des voix.
Après plusieurs années de forte diffusion des accords d'intéressement, un salarié sur six était concerné en 1990. La prime moyenne par bénéficiaire était de 4 000 F. Les premières estimations pour 1991 indiquent une baisse du nombre d'accords en vigueur.
Entre 1986 et 1990, le nombre d'entreprises pratiquant l'intéressement est passé de 2 160 à 10 700.