Mythes et réalités de la syndicalisation en France
- 29 octobre 2004
- Dares Résultats N°44.2
En 2003, plus de 8 % des salariés (7,5 % des femmes et 9 % des hommes) sont syndiqués. C'est deux fois moins qu'il y a vingt-cinq ans.
9 résultats
En 2003, plus de 8 % des salariés (7,5 % des femmes et 9 % des hommes) sont syndiqués. C'est deux fois moins qu'il y a vingt-cinq ans.
À l'intérieur des entreprises, la présence syndicale repose encore souvent aujourd'hui sur des militants en majorité masculins, ce qui limite, de fait, la capacité des syndicats à assurer la mixité des listes en vue des élections.
En 2002, les plus de 50 ans représentent 14 % des entrées en contrats emploi-solidarité (CES), 29 % en contrats emploi consolidé (CEC) et 26 % en contrats initiative emploi (CIE).
De 1992 à 2002, la place des femmes dans les professions s'est renforcée, en particulier dans celles à dominante masculine.
Le travail est physiquement moins pénible pour les salariés âgés, mais leurs conditions de travail se dégradent comme celles des plus jeunes entre 1984 et 1998.
Pour la première fois depuis presque 10 ans, le nombre de personnes relevant d'un dispositif public de préretraite est inférieur à 200 000 : fin 2002, elles ne sont plus que 181 500, soit 11,3 % de moins en un an.
En moyenne, sur les sept années, 5 500 personnes étaient chaque année potentiellement concernées par le bénéfice d'une préretraite et 2 100 y ont adhéré.
La participation est en baisse sensible : 66,8 % (- 1,2 par rapport à 1986) après un ralentissement entre 1984 et 1986.
Entre 1985 et 1987, le pourcentage d'établissements de 50 salariés et plus ayant au moins un délégué syndical est passé de 57 % à 55 %. Au-delà de 500 salariés, presque tous les établissements ont des délégués syndicaux.