L'emploi dans le secteur des technologies de l'information et des télécommunications
- 4 août 1998
- Dares Analyses N°33.1
En 1996, les technologies de l’information et des télécommunications font partie des activités fortement créatrices d’emplois.
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En 1996, les technologies de l’information et des télécommunications font partie des activités fortement créatrices d’emplois.
La tendance à externaliser de plus en plus la fonction transport dans l’industrie et la grande distribution s’est poursuivie au cours de la période 1990-1997, au profit des entreprises du transport routier de marchandises.
Depuis le début des années quatre-vingt-dix, le nombre d’emplois a évolué très différemment suivant les professions, à la hausse pour la plupart des catégories de cadres et de techniciens, à la baisse pour les ouvriers non qualifiés.
Parmi les établissements de 10 salariés et plus qui ont embauché en 1994, 40 % ont fait appel aux dispositifs de la politique d'emploi destinés au secteur marchand. Les contrats aidés n'ont représenté en moyenne qu'une petite partie des recrutements de ces établissements : 15 %.
Destinés aux demandeurs d'emploi de longue durée et aux personnes en grande difficulté, les contrats emploi-solidarité et les stages d'insertion et de formation à l'emploi regroupent en moyenne près de 40 % des entrées dans l'ensemble des mesures de politique d'emploi.
Au début des années 90, la détérioration du climat économique a pesé sur l'évolution des salaires. Les jeunes nouvellement embauchés n'ont pas été épargnés : en francs constants, leurs salaires mensuels nets ont diminué quand ceux de l'ensemble des salariés sont restés stables.
Les collectivités locales s'impliquent dans la lutte contre le chômage, du fait de leurs compétences, mais aussi au travers de fonctions nouvelles : l'animation, l'expérimentation et la médiation.
Les effectifs des professions ouvrières sont en déclin depuis plusieurs années. Cette évolution va de pair avec une transformation rapide du contenu des emplois dans les entreprises et de la qualification des salariés.
En 1993, 226 500 personnes sont entrées en stage dans le cadre des Actions d'Insertion et de Formation (AIF). Ce nombre, quoique en diminution de 15 % par rapport à celui de 1992, reste supérieur aux niveaux de 1991 et 1990.
Plus de quatre embauches aidées sur dix ont été directement induites par les aides. L'exonération pour la première embauche favorise le développement de l'entreprise.