Risques du travail : post-enquêtes SUMER 2009
- Le 12 décembre 2012
10 résultats
En 2011, 4 millions d’immigrés âgés de 15 à 64 ans résident en France métropolitaine, représentant 10 % de la population en âge de travailler. 30 % d’entre eux sont nés dans un pays de l’Union européenne (UE), 31 % au Maghreb, 15 % en Afrique subsaharienne, et 24 % dans un pays européen hors UE ou sur un autre continent que l’Afrique.
L’enquête « Santé et itinéraire professionnel » (SIP) a pour objet les interactions entre le travail, l’emploi et la construction ou l’altération de la santé, en prenant en compte les décalages temporels.
Les fils et filles d’immigrés sont souvent d’origine ouvrière : selon l’enquête Trajectoires et Origines de 2008, deux descendants d’immigrés sur trois avaient un père ouvrier lorsqu’ils avaient 15 ans contre 39 % seulement des personnes sans ascendance directe immigrée (« population majoritaire »).
De 1994 à 2003, dans le secteur privé, l'intensité du travail a augmenté tout comme les marges de manœuvre, tandis que les expositions aux contraintes physiques dans le travail ont reculé.
22 393 autorisations permanentes de travail ont été octroyées en 1990. L'augmentation est sensible par rapport à 1989 et due pour l'essentiel à l'entrée en France de travailleurs en provenance du Liban, de l'Europe de l'Est et de pays de la CEE.
L'enquête visait à obtenir une description concrète du travail, de son organisation et de ses conditions selon divers angles : horaires, rythmes de travail, efforts physiques ou risques encourus, pénibilité, organisation du travail, sécurité, coopération, conflits…
En mars 1991, trois salariés sur quatre déclarent faire des efforts physiques (68 % en 1984) ; presque tous les ouvriers sont dans ce cas, près des trois quart des employés et deux tiers des professions intermédiaires.