Le passage à 35 heures vu par les employeurs
- 19 avril 2002
- Dares Résultats N°17.2
Interrogés début 2001, les employeurs qui sont passés aux 35 heures estiment que les négociations ont plutôt amélioré le climat social dans leur établissement.
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Interrogés début 2001, les employeurs qui sont passés aux 35 heures estiment que les négociations ont plutôt amélioré le climat social dans leur établissement.
Au quatrième trimestre 2001, la durée hebdomadaire du travail enregistre une baisse de 0,1 %. Elle s’établit ainsi à 36,05 heures contre 36,62 heures un an auparavant (-1,5 %).
En 2000, dans un contexte de fort recul du chômage, la politique spécifique de l'emploi s'est traduite par une baisse des entrées dans les dispositifs et du nombre de leurs bénéficiaires.
L’indice du salaire horaire de base des ouvriers (SHBO) croît de 0,6 % au cours du quatrième trimestre 2001 (dont 0,1 point lié à la baisse de la durée du travail) et de 4,1 % sur un an.
Quel est le sort des salariés à temps partiel dans les entreprises qui passent à 35 heures ?
Les modifications des conditions d’obtention de l’aide introduites par la loi « Aubry II » se traduisent par une diminution de l’ampleur effective de la réduction du temps de travail (8 %) et par des engagements de créations d’emplois moindres (5,5 %).
À la fin de l'année 2000, plus de deux ans et demi après le vote de la première loi "Aubry", les 35 heures concernent près d'un salarié sur deux, soit 62 % des salariés dans les grandes entreprises et moins de 8 % de celles de 20 salariés ou moins.
Invités à s'exprimer après leur passage en contrat emploi solidarité, en stage d'insertion et de formation à l'emploi ou en contrat initiative emploi, les bénéficiaires émettent des opinions contrastées sur leur expérience.
Entre mars 1997 et mars 2001, la part des chômeurs parmi les jeunes de 15 à 29 ans s'est fortement réduite, de un sur dix à un sur quatorze.
Au 30 septembre 2001, 73 000 jeunes avaient quitté le programme « Nouveaux services - emplois jeunes » dans le champ des associations, collectivités territoriales et établissements publics.