La mixité professionnelle à l'épreuve du temps
- 1 juin 2005
- Dares Analyses N°24.2
Depuis 15 ans, la mixité professionnelle a progressé au sein des entreprises industrielles qui ont intégré des femmes sur des postes traditionnellement masculins.
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Depuis 15 ans, la mixité professionnelle a progressé au sein des entreprises industrielles qui ont intégré des femmes sur des postes traditionnellement masculins.
En 2002, l’effort de la nation en matière de formation professionnelle et d’apprentissage s’amenuise encore : avec 1,43 % de la richesse nationale, il retrouve un niveau proche de celui de 1988.
Entre 1990 et 2002, la part des femmes dans les entrées en mesures est restée relativement stable, oscillant d’environ deux points autour de la parité.
L’étude a été réalisée sur la base d’une enquête menée dans une dizaine d’entreprises alsaciennes, en majorité industrielles, qui avaient déjà été observées à deux ou trois reprises depuis 1990 par l’équipe du centre associé au Céreq de Strasbourg.
L’enquête Histoire de vie permet de mettre en évidence la place du travail parmi les différents éléments constitutifs de l’identité des personnes ainsi que l’importance relative accordée à celui-ci par rapport à d’autres activités ou domaines de vie.
Dans le cadre de la commande de Madame la Ministre à l’Égalité professionnelle, Nicole Ameline, des travaux ont été engagés sur les liens entre mixité professionnelle, croissance économique et performance des entreprises.
En 1997, près de six femmes au foyer sur dix déclarent qu’elles aimeraient avoir un emploi.
La dépense pour l'emploi est estimée pour 1993 à 289 milliards de francs, soit une progression de 8 % en francs constants, la plus forte enregistrée depuis dix ans. Les dépense d'indemnisation du chômage en hausse de 5 % en représentent 43 %.
La dépense totale consacrée à la formation professionnelle par l'Etat, les collectivités territoriales, les entreprises et les ménages atteint 124 Milliards de Francs en 1992, progressant de 9 % en volume par rapport à 1991.
La dépense pour l'emploi et la formation professionnelle est estimée en 1992 à 262 milliards de francs, soit une augmentation de 7,5 % en francs constants, la plus forte enregistrée depuis dix ans. Les dépenses d'indemnisation du chômage représentent près de 44 %.