Les mouvements de main-d'œuvre au second semestre 2000
- 11 novembre 2001
- Dares Indicateurs N°46.2
À la fin 2000, les mouvements de main d’œuvre ont atteint une intensité record, du fait de la persistance de la croissance économique.
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À la fin 2000, les mouvements de main d’œuvre ont atteint une intensité record, du fait de la persistance de la croissance économique.
Grâce à la forte augmentation du nombre des jeunes quinquagénaires (50-54 ans) et à l’arrivée aux âges élèves de génération de femmes plus actives que dans le passé, le taux d’emploi des 50-59 ans augmente de 6 points entre 1990 et 2000.
En 1999, deux embauches sur trois ont été réalisées sous forme de contrats à durée déterminée (CDD).
138 000 contrats initiative emploi (CIE) ont été signés en 2000 en France métropolitaine, contre 160 000 en 1999 et 200 000 en 1998.
Au premier semestre 2000, la croissance de l’emploi dans les établissements de 10 salariés ou plus est encore vive.
L’enquête Emploi des salariés selon l’âge (ESSA) s’intéresse essentiellement au vieillissement de la main-d’œuvre et à sa gestion au sein des entreprises.
Pour la première fois depuis 1990, la part des embauches sur contrat à durée indéterminée dans les recrutements se stabilise en 1995, tandis que les recrutements en CDI se maintien- nent.
Les établissements de 50 salariés ou plus du secteur privé non agricole diminuent leurs effectifs au premier trimestre 1996. Les taux de recrutement reculent très légèrement par rapport au trimestre précédent.
En 1995, les dispositifs publics de cessation anticipée d'activité (préretraites ASFNE et préretraites progressives) ont connu un recul, en rupture par rapport aux tendances enregistrées depuis le début de la décennie 1990.
Dans les grands établissements (50 salariés ou plus) du secteur privé, le solde entre les recrutements et les sorties avait été positif du quatrième trimestre 1994 au deuxième trimestre 1995, ce qui ne s'était pas produit pendant les trois années précédentes.