Les salaries des entreprises d'insertion
- 24 avril 1993
- Dares Analyses N°328
Les années 1990 à 1992 ont été marquées par une augmentation importante du nombre d'entreprises et de salariés bénéficiant du dispositif d'insertion.
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Les années 1990 à 1992 ont été marquées par une augmentation importante du nombre d'entreprises et de salariés bénéficiant du dispositif d'insertion.
Au cours du troisième trimestre 1992, on observe une reprise sensible des recrutements dans les établissements de 50 salariés et plus. En données corrigées des variations saisonnières, le taux d'entrée passe en effet de 6,6 % au second trimestre à 6,8 % au troisième trimestre.
Le volume des recrutements dans les établissements de 50 salariés et plus diminue légèrement au deuxième trimestre 1992. Le taux d'entrée en données corrigées des variations saisonnières passe en effet de 6,7 % au 1er trimestre 1992 à 6,5 % au 2e trimestre 1992.
Les recrutements dans les établissements de 50 salariés et plus diminuent nettement entre le 4ème trimestre 1991 et le 1er trimestre 1992. Le taux d'entrée en données corrigées des variations saisonnières passe en effet de 7,1 % à 6,7 %.
A la fin du deuxième trimestre 1991, 308 entreprises d'insertion étaient en activité, avec une moyenne de 11 salariés recrutés sous un " statut d'insertion ". Ces nombres sont en augmentation de 20 % par rapport à 1990.
Après la hausse du troisième trimestre 1991, les recrutements dans les établissements de 50 salariés et plus retrouvent au quatrième trimestre le rythme du début de l'année.
Au cours du troisième trimestre 1991, les recrutements dans les établissements de 50 salariés et plus enregistrent une forte croissance. C'est l'Industrie qui connaît la plus forte augmentation puisque le taux d'entrée passe de 4,5 % au second trimestre à 5,3 % ce trimestre.
Les recrutements dans les établissements de 50 salariés et plus restent à un faible niveau pour le deuxième trimestre consécutif. L'essoufflement du rythme des embauches s'observe dans tous les secteurs. Il est un peu plus prononcé ce trimestre dans le secteur tertiaire.
Les recrutements dans les établissements de 50 salariés et plus chutent de plus de 10 % entre le quatrième trimestre de 1990 et le premier trimestre de 1991. Le taux d'entrée en données corrigées des variations saisonnières passe en effet de 7,8 % à 7,0 %.
Au cours des deux dernières années, les associations intermédiaires ont consolidé leur implantation : au cours du premier semestre 1991, elles ont fourni 1,3 million d'heures de travail en moyenne chaque mois, soit l'équivalent de 7 700 salariés à plein temps.