Le chômage partiel en 2011
- 20 décembre 2012
- Dares Analyses N°097
En 2011, un peu plus de 12 millions d’heures de chômage partiel ont été consommées en France métropolitaine.
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En 2011, un peu plus de 12 millions d’heures de chômage partiel ont été consommées en France métropolitaine.
Au 2e trimestre 2012, le taux de rotation de la main-d’œuvre, moyenne des taux d’entrée et de sortie, diminue de 0,2 point dans les établissements de 10 salariés ou plus. Il se situe à 12,3 %, soit 0,1 point de plus qu’au 2e trimestre de l’année précédente.
Dans les établissements de 1 salarié ou plus de France métropolitaine, le taux de rotation de la main-d’œuvre, moyenne des taux d’entrée et de sortie, est de 50,2 % en 2011.
Au 1er trimestre 2012, le taux de rotation de la main-d’œuvre, moyenne des taux d’entrée et de sortie, diminue de 0,3 point dans les établissements de 10 salariés ou plus. Il se situe à 12,5 %, au même niveau que le 1er trimestre de l’année précédente.
La récession de 2008-2009 s’est accompagnée d’une forte baisse de l’emploi entre la fin du 1er trimestre 2008 et la fin du 3e trimestre 2009 (460 000 emplois détruits), que n’a que partiellement compensée l’amélioration de la situation sur le marché du travail entre la fin du 3e trimestre 2009 et la fin du 4e trimestre 2010 (+ 180 000).
Au quatrième trimestre 2011, le taux de rotation de la main-d’œuvre, moyenne des taux d’entrée et de sortie, reste stable dans les établissements de 10 salariés ou plus, à 12,8 %.
Entre 2007 et 2010, 130 millions d’heures de chômage partiel ont été consommées en France métropolitaine.
Les recrutements dans les établissements de 50 salariés et plus restent à un faible niveau pour le deuxième trimestre consécutif. L'essoufflement du rythme des embauches s'observe dans tous les secteurs. Il est un peu plus prononcé ce trimestre dans le secteur tertiaire.
Les recrutements dans les établissements de 50 salariés et plus chutent de plus de 10 % entre le quatrième trimestre de 1990 et le premier trimestre de 1991. Le taux d'entrée en données corrigées des variations saisonnières passe en effet de 7,8 % à 7,0 %.
La croissance des entrées sur contrat à durée indéterminée se poursuit dans tous les secteurs d'activité et en particulier dans le secteur tertiaire. Néanmoins, sur le seul mois de décembre 1990, on constate un certain essoufflement des entrées sur ce type de contrat.