Un meilleur emploi grâce aux réseaux de relations pour les immigrés ?
- 29 juin 2018
- Document d'études N°222
Il est plus difficile pour les immigrés que pour les natifs de trouver un emploi dans leur pays d’accueil.
47 résultats
Il est plus difficile pour les immigrés que pour les natifs de trouver un emploi dans leur pays d’accueil.
La sociabilité hors du groupe d’origine est un vecteur important d’intégration à la société d’accueil pour les populations d’origine étrangère.
Selon l’enquête « Elipa » de 2010, les personnes ayant obtenu un premier titre de séjour d’au moins un an ont connu des changements de positions socioprofessionnelles importants après leur arrivée en France.
En moyenne de 2013 à 2015, parmi les 2,4 millions de jeunes âgés de 18 à 29 ans qui suivent des études dans l’enseignement supérieur, près de 23 % sont actifs au sens du Bureau international du travail (BIT).
Un cinquième des descendants d’immigrés de 18 à 50 ans se déclarent salariés du secteur public, un tiers parmi ceux qui ont un diplôme de niveau bac+3.
Selon l’enquête Trajectoires et Origines (TeO) menée en 2008, les jeunes âgés de 18 à 29 ans immigrés ou descendants d’immigrés rencontrent à la fin de leurs études plus de difficultés d’insertion professionnelle que les autres jeunes.
En 2012, 3,9 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans résidant en France métropolitaine sont nées en France d’au moins un parent immigré, soit 9,8 % de la population en âge de travailler.
En 2011, 4 millions d’immigrés âgés de 15 à 64 ans résident en France métropolitaine, représentant 10 % de la population en âge de travailler. 30 % d’entre eux sont nés dans un pays de l’Union européenne (UE), 31 % au Maghreb, 15 % en Afrique subsaharienne, et 24 % dans un pays européen hors UE ou sur un autre continent que l’Afrique.
Les fils et filles d’immigrés sont souvent d’origine ouvrière : selon l’enquête Trajectoires et Origines de 2008, deux descendants d’immigrés sur trois avaient un père ouvrier lorsqu’ils avaient 15 ans contre 39 % seulement des personnes sans ascendance directe immigrée (« population majoritaire »).
Les personnes ayant obtenu un premier titre de séjour d’au moins un an en 2006 ont souvent mobilisé leurs réseaux de relations personnels et familiaux pour s’insérer sur le marché du travail après leur arrivée en France.