Conjoncture de l'emploi et du chômage au deuxième trimestre 2001
- 10 octobre 2001
- Dares Analyses N°41.1
En repli par rapport aux trimestres passés, la création d’emplois demeure élevée au deuxième trimestre 2001 (+65 000).
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En repli par rapport aux trimestres passés, la création d’emplois demeure élevée au deuxième trimestre 2001 (+65 000).
Avec près de 550 000 emplois supplémentaires et un recul de 428 000 demandeurs d'emploi de catégorie 1, l'année 2000 dépasse les résultats positifs des trois années antérieures.
Malgré une activité économique ralentie par rapport au trimestre précédent, la croissance de l’emploi est demeurée vive au début de l’année 2001 : 116 000 nouveaux emplois ont été créés ce trimestre grâce aux bons résultats de chacun des grands secteurs concurrentiels, tertiaire, industrie, construction, et grâce aux effets de la politique de l’emploi.
En 2001, les politiques de l’emploi ont contribué, par le jeu d’incitations ou de dispositions contraignantes, au développement d’activités exercées de façon temporaire (et/ou à temps partiel) par des chômeurs.
Le dernier trimestre 2000 confirme le rythme élevé des créations d’emplois : 134 000 nouveaux postes sont comptabilisés dans les secteurs concurrentiels non agricoles.
La création d’emplois se poursuit à un rythme élevé : 121 000 nouveaux emplois sont comptabilisés dans les secteurs concurrentiels non agricoles.
Le taux de chômage est très différent suivant les professions : il varie de 1 pour les médecins à 40 % pour les ouvriers non qualifiés du travail du métal. L'évolution de l'emploi n'explique pas seule les différences du chômage d'une profession à l'autre.
La reprise de l'activité économique enregistrée en France à partir de la fin de l'année 1993 s'est traduite dès le premier semestre 1994 par un important mouvement d'embauches : les créations d'emploi ont été plus fortes que prévu en 1994 (+ 266 000).
Depuis les années soixante, le taux d'activité féminin n'a cessé de croître en France : la part des femmes dans l'emploi augmente continûment, en particulier dans le secteur public. Mais elles sont également davantage touchées par le chômage ou sous-employées.