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Activités occasionnelles et dynamiques d'insertions des chômeurs

Une comparaison de quatre pays européens (Belgique, Danemark, Pays-Bas, Royaume-Uni)

En 2001, les politiques de l’emploi ont contribué, par le jeu d’incitations ou de dispositions contraignantes, au développement d’activités exercées de façon temporaire (et/ou à temps partiel) par des chômeurs.

Massivement encouragé en Belgique, encore faiblement développé aux Pays-Bas, le recours aux activités occasionnelles a été singulièrement encadré au Danemark par une série de règles grandissant le respect des normes d’emploi et de salaire négociées. Au Royaume-Uni, le développement des activités occasionnelles emprunte d’autres canaux que ceux de la politique de l’emploi.

Selon les pays, la fonction assignée à ces activités et la nature des débats auxquelles elles donnent lieu renvoient à des représentations très différentes du fonctionnement du marché du travail et de la couverture sociale du risque-chômage. En découle le choix des instruments mis en œuvre dans chacun des quatre pays.