Les plans d'épargne d'entreprise en 1989 et 1990 dans les entreprises pratiquant l'intéressement
- 5 août 1991
- Dares Résultats N°241
Un tiers des entreprises qui ont conclu un accord d'intéressement ont mis en place un plan d'épargne d'entreprise.
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Un tiers des entreprises qui ont conclu un accord d'intéressement ont mis en place un plan d'épargne d'entreprise.
Au cours des deux dernières années, les associations intermédiaires ont consolidé leur implantation : au cours du premier semestre 1991, elles ont fourni 1,3 million d'heures de travail en moyenne chaque mois, soit l'équivalent de 7 700 salariés à plein temps.
Les salariés des petits établissements ont travaillé en moyenne 39,6 heures par semaine et ont perçu un gain brut mensuel de 8 638 F. Ceux des établissements de plus de 10 salariés ont gagné 9 433 F et ont eu une durée hebdomadaire de travail de 39,0 heures.
En 1989, les salariés du secteur privé et semi-public touchent en moyenne 14,9 % de rémunération sous forme de primes. Celles-ci sont versées à cadence mensuelle à hauteur de 6,6 % et à périodicité différente à hauteur de 8,3 %.
En juillet, le nombre des demandeurs d'emploi en fin de mois (inscrits à l'ANPE, catégorie 1) s'élève à 2 763 200 en données corrigées des variations saisonnières (CVS), soit une hausse de 1,6 % par rapport à juin.
22 393 autorisations permanentes de travail ont été octroyées en 1990. L'augmentation est sensible par rapport à 1989 et due pour l'essentiel à l'entrée en France de travailleurs en provenance du Liban, de l'Europe de l'Est et de pays de la CEE.
La durée hebdomadaire effective du travail subit une légère hausse saisonnière par rapport au trimestre précédent. Elle s'établit à 38,99 heures pour l'ensemble des salariés, à 38,86 heures pour les non-ouvriers et à 39,13 heures pour les ouvriers.
En juin, le nombre des demandeurs d'emploi en fin de mois (inscrits à l'ANPE, catégorie 1) s'élève à 2 720 600 en données corrigées des variations saisonnières (CVS), soit une hausse de 1,2 % par rapport à mai.
En 1990, 49 316 chômeurs ont créé 45 581 entreprises. Comme en 1989, ils contribuent ainsi à 17% du total des créations d'entreprises. Les chômeurs créateurs demeurent majoritairement des hommes, surtout ouvriers.
En 1990, comme en 1989, 36 % des entreprises ont accordé des hausses individualisées, le plus souvent associées à des hausses générales (23 %). Le recours à cette forme de rémunération, qui progressait depuis 1985, marque le pas en 1990.