La progression du travail temporaire s'est poursuivie à un rythme rapide au premier semestre 1998, même si elle s'est légèrement ralentie depuis quelques mois.
Le volume de travail s'est accru de 35,4 % par rapport au premier semestre 1997. À ce stade, le développement de l'intérim n'est plus seulement le reflet de l'expansion de l'activité économique. Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à y trouver une modalité permanente de gestion de la main d'oeuvre.
C'est dans son bastion principal, l'industrie, que l'intérim progresse le plus. Globalement, sa part dans l'emploi salarié y atteint 5,8 %, mais ce taux de recours culmine à près de 8 % dans l'automobile, les composants et le secteur chimie-caoutchouc-matières plastiques.
La durée moyenne des missions n'évolue que lentement, mais diffère fortement d'un secteur à l'autre. Elle dépasse 2,2 semaines dans la construction et l'industrie, contre 1,3 semaine dans le tertiaire où plus d'un tiers des missions n'excèdent pas une journée.
La prédominance des missions effectuées sur des postes d'ouvriers est toujours aussi forte, puisqu'elle représentent 86 % du volume de travail. En particulier, un sixième du travail ouvrier non qualifié est assuré par des intérimaires.
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