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Le travail temporaire au cours des trois premiers trimestres de 1992

D'après l'exploitation mensuelle des relevés de contrats

4 600 000 contrats de travail temporaire ont été conclus au cours des trois premiers trimestres de 1992, avec un minimum de 431 000 contrats en février et 577 000 en juin. Ils correspondent à un effectif moyen d'intérimaires en fin de mois supérieur à 315 000.

Malgré une conjoncture de l'emploi médiocre - notamment dans le bâtiment et l'industrie manufacturière, les principaux secteurs utilisateurs d'intérim, pour lesquels sont annoncés des reculs de l'emploi de l'ordre de 2 % au cours des trois premiers trimestres de 1992 - l'activité du travail temporaire se maintient, tout comme se stabilise le nombre d'établissements utilisateurs de main-d'oeuvre intérimaire.

Le nombre d'agences en activité, en augmentation constante jusqu'à la mi-91, a commencé à plafonner au deuxième semestre de 1991. Une diminution sensible du nombre d'agences s'amorce à partir du deuxième trimestre de 1992 : elles passent de 5 000 en mars à moins de 4 650 en septembre, soit une réduction de 7 % en deux trimestres. La baisse est très marquée au troisième trimestre, avec une chute particulièrement forte en août - 168 fermetures nettes d'agences - en liaison notamment avec la cessation d'activité de la cinquième entreprise française de travail temporaire. Cette diminution du nombre d'agences en activité touche toutes les régions, à l'exception de la Picardie.

D'une façon générale, la conjoncture conduit certaines entreprises d'intérim à réduire leur nombre d'agences et d'autres à cesser leur activité. Cette concentration d'une activité stabilisée dans un nombre réduit d'agences a provoqué une croissance de l'ordre de 6 % de l'activité moyenne par agence au cours des trois premiers trimestres de 1992.

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