Le redéploiement de l'apprentissage vers des secteurs d'activité moins traditionnels se poursuit en 1998

Cette croissance s’accompagne d’une baisse de la durée prévue des contrats, ainsi que d’une augmentation du nombre de contrats qui prolongent une démarche d’apprentissage initiée antérieurement. 

En 1998, tandis que la part des jeunes de niveau V stagne, celle des jeunes de niveau Bac ou supérieur (17 % des entrées) devient aussi importante que celle des moins formés (niveau VI). L’apprentissage poursuit ainsi son développement dans les filières autres que celles qui mènent aux diplômes de niveau V (CAP -BEP). 

Ce renouvellement du public bénéficiaire du dispositif est plus sensible dans les secteurs industriels où désormais 11 % des nouveaux apprentis préparent des diplômes de l’enseignement supérieur et se forment souvent aux métiers du tertiaire, notamment dans les spécialités liées à la gestion, au commerce et à la vente. 

Les entrées en contrat d’apprentissage dans les secteurs d’accueil traditionnels baissent de 3 % par rapport à 1997. Parallèlement, la part des contrats signés dans les entreprises de moins de 10 salariés diminue au profit de ceux signés dans les entreprises de 50 salariés et plus qui ne représentent néanmoins que 14 % des contrats signés en 1998.