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Le chômage partiel en 2000

Le maintien d’une conjoncture économique favorable en 2000 s’est traduit par un nouveau recul du recours au chômage partiel.

Le nombre de journées autorisées, passé de 4,1 millions en 1999 à 1,5 millions en 2000 a été réduit des deux tiers. Sur l’ensemble de l’année, 950 000 journées ont été réellement chômées, soit 62,5 % des journées autorisées. En 2000, le chômage partiel a couté 156 millions de francs à l’Etat.

En moyenne chaque mois, le chômage partiel a touché 22 000 personnes, pour une durée mensuelle moyenne de 5,4 jours autorisés par salarié concerné.

L’année 2000 a été marquée par les conséquences de la tempête de décembre 1999 et par la crise de la filière bovine. Les industries agroalimentaires, confrontées à la méfiance des consommateurs de viande, constituent le seul secteur où les demandes de chômage partiel des entreprises sont en hausse (+66 %). Le reste de l’industrie enregistre une baisse notable, ce qui n’empêche pas l’ensemble de l’industrie de rester le premier utilisateur de la mesure. Comme en 1999, l’automobile affiche la plus forte baisse. Bien qu’en repli sensible, la conjoncture économique reste encore la première cause du recours au chômage partiel. 
 

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