Enquête / source
Terminée

Mesure des discriminations à l’embauche selon le sexe et l'origine

Étude par correspondance (testing)

Pour approfondir la connaissance des discriminations à l’embauche, une expérimentation de grande ampleur a été menée par ISM Corum et l’Institut des politiques publiques (IPP), sous l’égide de la Dares.

La méthode du testing qui est mobilisée repose sur deux ingrédients : le contenu des candidatures (le format du CV, la formation initiale, l’expérience professionnelle, le lieu de résidence, …) et l’identité du candidat. Les noms et prénoms reportés sur les CV suggèrent un sexe (homme ou femme) et une origine ethnique (origine supposée française ou maghrébine). Ces deux composantes sont combinées pour créer des candidatures artificielles, envoyées à des offres d’emploi réelles qui circulent sur le marché du travail. Pour chaque candidat, l’ensemble des contacts successifs émanant de la part des recruteurs sont conservés. Le succès des candidatures est mesuré par le taux de rappel, c’est-à-dire la proportion de candidatures pour lesquelles la première réponse informative de la part des recruteurs constitue un intérêt manifeste pour la candidature.

Cette étude a été menée entre décembre 2019 et avril 2021. Elle porte sur 11 catégories de métiers (qui se distinguent en fonction du niveau de qualification, de la féminisation et du degré de tension), couvre l’ensemble du territoire métropolitain et inclut trois tranches d’âge. Au total, 4 candidatures (une féminine et une masculine, pour chaque origine testée – française ou maghrébine) ont été envoyées en réponse à 2 400 offres d’emploi.

Caractéristiques de la source

Périodicité Ponctuelle.
Champ statistique

Au total, 9 600 candidatures : 2 400 offres d’emploi x 4 candidatures (femme ou homme dont l’identité est à consonance française ou maghrébine).

Champ géographique La totalité des départements (Outre-mer excepté) et dans plus d’un millier de communes différentes.
Calendrier

L’étude s’est déroulée entre décembre 2019 et avril 2021. Elle a eu lieu au cours d’une période marquée par la crise sanitaire et, de ce fait, a été interrompue au moment du premier confinement, entre mars et juin 2020.