Les mouvements de main-d'œuvre au second semestre 2000
- 11 novembre 2001
- Dares Indicateurs N°46.2
À la fin 2000, les mouvements de main d’œuvre ont atteint une intensité record, du fait de la persistance de la croissance économique.
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À la fin 2000, les mouvements de main d’œuvre ont atteint une intensité record, du fait de la persistance de la croissance économique.
En 1999, deux embauches sur trois ont été réalisées sous forme de contrats à durée déterminée (CDD).
En 1999, 5,4 millions de salariés, soit 37 % de l’effectif des entreprises des secteurs marchands non agricoles, ont reçu une prime de partage des bénéfices au titre de la participation ou de l’intéressement.
Au premier semestre 2000, la croissance de l’emploi dans les établissements de 10 salariés ou plus est encore vive.
Les établissements de 50 salariés ou plus du secteur privé non agricole ont enregistré plus d'entrées que de sorties au second trimestre 1995. Globalement, l'importance des embauches sur contrat à durée déterminée est comparable à celle du premier trimestre.
Au deuxième trimestre 1995comme au premier, la différence des volumes de recrutement et de sortie fait apparaître une importante création nette d'emplois dans les petits établissements de l'industrie et du tertiaire.
Chaque année en moyenne au cours de la période 1985-1994, les effectifs des établissements de plus de 50 salariés ont diminué d'environ 60 000. Ceci résulte, chaque année, de la création par ces établissements d'environ 180 000 emplois tandis qu'ils en suppriment 240 000.
Depuis le quatrième trimestre 1993, l'enquête trimestrielle de la DARES sur les mouvements de main-d'œuvre dans les établissements de 10 à 49 salariés (EMMO) fait apparaître davantage d'entrées que de sorties.
Alors que, pendant quatre ans, les grands établissements avaient perdu des emplois, ils en créent pour le deuxième trimestre consécutif. Au premier trimestre 1995, les effectifs progressent de 0,3 %, après 0,1 % le trimestre précédent.
En 1994, les salariés du secteur privé et semi-public ont perçu en moyenne 14,5 % de leur rémunération sous forme de primes. Les primes mensuelles représentent 6,7 % de la rémunération totale (6,6 % en 1993). La part des primes non mensuelles est stable : 7,8 %.