Licenciements de salariés protégés de 2001 à 2003 : le motif économique prédominant, toujours et encore
- 19 septembre 2005
- Dares Analyses N°38.3
Le motif le plus souvent invoqué est le motif économique.
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Le motif le plus souvent invoqué est le motif économique.
Entre juillet 2002 et décembre 2004, un peu plus de 200 000 jeunes ont été embauchés dans le cadre du dispositif « Soutien à l’emploi des jeunes en entreprise ».
En juillet 2004, au sein des entreprises non agricoles et hors intérim, 15,6 % des salariés ont bénéficié de la hausse du SMIC ou des garanties mensuelles de rémunération.
En 2004, 29 400 personnes sont entrées dans des dispositifs publics d’accompagnement des restructurations,soit une augmentation de 12 % par rapport à 2003.
Les jeunes qui ont terminé leurs études depuis au plus dix années se répartissent très inégalement dans les différents secteurs du tertiaire.
Le " modèle français " est actuellement celui d'une division du travail entre générations, où la collectivité prend en charge les jeunes et les travailleurs âgés lorsqu'ils sont exclus du système productif.
Au cours de l'année 1992, près de 2 millions de personnes ont été embauchées, sont entrées en stage ou ont accédé à des mesures d'accompagnement des restructurations grâce à l'un des dispositifs publics de la politique d'emploi.
Environ 168 000 personnes sont entrées en 1992 dans un des dispositifs d'accompagnement des restructurations, conventions de conversion ou conventions du FNE y compris les préretraites, soit une augmentation de 30 % sur un an.
Au cours de ces trois premières années de fonctionnement, le dispositif CFI_Jeunes a bénéficié à un public âgé principalement de 18 ans et plus, et majoritairement féminin. Les jeunes entrent dans le CFI de plus en plus tôt au sortir du système scolaire.
Avoir ou non l'allocation d'insertion ne serait ni un atout ni un handicap majeur pour la reprise d'emploi. Au moment de l'enquête en juillet 1992, près d'un jeune sur cinq est sorti de l'ANPE pour prendre un emploi qu'il ait bénéficié ou non de l'allocation d'insertion.