Les facteurs de pénibilité mentale au travail en 1991
- 9 février 1992
- Dares Indicateurs N°265
En 1991, les cadres déclarent que leur travail est complexe, et qu'ils sont souvent débordés.
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En 1991, les cadres déclarent que leur travail est complexe, et qu'ils sont souvent débordés.
22 393 autorisations permanentes de travail ont été octroyées en 1990. L'augmentation est sensible par rapport à 1989 et due pour l'essentiel à l'entrée en France de travailleurs en provenance du Liban, de l'Europe de l'Est et de pays de la CEE.
Le salaire minimum a progressé de 4,6 % en un an du 10'juillet 1989 au 1erjuillet 1990, ce qui correspond à un gain de pouvoir d'achat de 1,6 %, identique à celui du taux de salaire ouvrier.
De 1974 à 1985, le nombre annuel d'entrées de travailleurs permanents n'a pas cessé de décroître. L'année 1986 a amorcé un retournement de tendance à la hausse qui s'accentue en 1989 (18 646 en 1989 contre 14 594 en 1988, soit + 27,8 %).
Le salaire minimum a progressé de 4,0 % en un an de juillet 1988 à juillet 1989, soit autant que le taux de salaire horaire ouvrier.
Dans les établissements de 10 salariés et plus, la main-d'oeuvre étrangère continue de baisser. Le nombre de salariés étrangers s'est en effet réduit dans ces établissements de 1 074 000 en 1979 à 703 000 en 1988, soit une baisse de 34 % en neuf ans.
En 1988, 14 594 travailleurs permanents et 70 547 saisonniers sont entrés sur le marché du travail français. Ces 85 141 entrées de travailleurs ne correspondent pas toutes à des entrées sur le territoire.
Le salaire minimum a progressé de 3,3 % en un an, de juillet 1987 à juillet 1988. La proportion de salariés bénéficiaires directs du relèvement du SMIC au 1er juillet 1988 est de 7,0 % dans les établissements de 10 salariés et plus.
Au moins 78 511, soit 88 % des 88 878 travailleurs étrangers entrés en 1987 sur le marché du travail correspondent à des entrées sur le territoire. Si les entrées des travailleurs saisonniers sont de ce type, c'est plus rarement le cas pour les travailleurs permanents entrés en 1987.
La proportion de salariés bénéficiaires directs du relèvement du SMIC au 1er juillet 1987 est de 7,8 % dans les établissements de 10 salariés et plus de l'industrie, du commerce et des services. Dans les établissements comprenant moins de 10 salariés, elle atteint 20,4 %.