La situation des entreprises créées en 1994 par des chômeurs bénéficiaires d'une aide publique
- 22 décembre 1999
- Dares Analyses N°51.2
En 1997, 53 % des entreprises créées ou reprises au cours du premier semestre 1994 sont toujours en activité.
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En 1997, 53 % des entreprises créées ou reprises au cours du premier semestre 1994 sont toujours en activité.
L'enquête sur les conditions de travail de 1998 (encadré méthodologique) témoigne d'une extension des contraintes de rythme de travail par rapport à celles de 1984 et de 1991.
Sentiment de responsabilité, urgence, bruit, attention soutenue, interruptions, moyens insuffisants ou relations tendues. Beaucoup ont augmenté entre 1991 et 1998.
Les chômeurs créent les mêmes types d'entreprise que les autres créateurs. Quelle que soit la situation de départ des futurs entrepreneurs - actif occupé, chômeur aidé ou non aidé, inactif -, les entreprises qu'ils créent sont tout aussi diversifiées et tout aussi risquées.
Plus de 88 000 chômeurs ont bénéficié en 1995 du programme public d'aide à la création ou la reprise d'entreprise. Les bénéficiaires du revenu minimum d'insertion sont aussi plus nombreux qu'en 1994.
Pour la seconde année consécutive, et après cinq années de baisse continue, le nombre de bénéficiaires de l'aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d'entreprise (ACCRE) a augmenté en 1993.
Pour la première fois depuis 1987, le nombre de chômeurs qui créent ou reprennent une entreprise en bénéficiant de l'ACCRE augmente en 1992. Les entreprises créées sont majoritairement des entreprises individuelles des services marchands, du commerce et du bâtiment.
En 1991, les cadres déclarent que leur travail est complexe, et qu'ils sont souvent débordés.
En 1990, 49 316 chômeurs ont créé 45 581 entreprises. Comme en 1989, ils contribuent ainsi à 17% du total des créations d'entreprises. Les chômeurs créateurs demeurent majoritairement des hommes, surtout ouvriers.
En 1989, quatre entreprises aidées sur cinq correspondent à des créations nouvelles. Les autres, 17 %, sont des reprises d'entreprises existantes. Cette répartition est quasi-inchangée depuis 1986. 49 % des créateurs s'inscrivent au Registre du commerce et 42 % au Registre des métiers.