Le chômage partiel en 1989
- 26 août 1990
- Dares Indicateurs N°185
Une diminution des 3/4 par rapport à 1987 : on dénombre 1,8 million de journées indemnisables en 1989 contre 6,3 millions deux ans plus tôt.
258 résultats
Une diminution des 3/4 par rapport à 1987 : on dénombre 1,8 million de journées indemnisables en 1989 contre 6,3 millions deux ans plus tôt.
Dans les établissements de 10 salariés et plus, la main-d'oeuvre étrangère continue de baisser. Le nombre de salariés étrangers s'est en effet réduit dans ces établissements de 1 074 000 en 1979 à 703 000 en 1988, soit une baisse de 34 % en neuf ans.
En 1988, 14 594 travailleurs permanents et 70 547 saisonniers sont entrés sur le marché du travail français. Ces 85 141 entrées de travailleurs ne correspondent pas toutes à des entrées sur le territoire.
La durée annuelle du travail varie beaucoup selon l'activité économique. Ce sont les employés des hôtels, cafés, restaurants qui travaillent le plus longtemps (1 867 heures). Viennent ensuite les ouvriers des transports qui ont effectué en moyenne 1 843 heures.
Au moins 78 511, soit 88 % des 88 878 travailleurs étrangers entrés en 1987 sur le marché du travail correspondent à des entrées sur le territoire. Si les entrées des travailleurs saisonniers sont de ce type, c'est plus rarement le cas pour les travailleurs permanents entrés en 1987.
En 1986, les flux d'immigration active et d'immigration familiale ont été maintenus à un niveau très réduit. Les entrées d'actifs permanents et temporaires étrangers se stabilisent à un niveau bas, autour de 11 000 personnes.
En décembre 1985, 788 000 salariés étrangers étaient employés dans les établissement de 10 salariés et plus du champ de l'enquête. Ils ne représentent plus que 8,3 % des salariés en 1985 contre 9,2 % en 1982, 10,2 % en 1979 et 10,5 % en 1976.
L'année 1985 s'inscrit dans le prolongement de 1984 : tarissement de l'immigration active permanente, baisse tendancielle de l'immigration familiale et de l'immigration saisonnière.