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L'insertion par l'activité économique en 2000

A la fin de l'année 2000, 2 150 structures d'insertion par l'activité économique, conventionnées par les préfets, étaient en activité en France, soit un nombre légèrement plus élevé qu'un an auparavant (2 064).

Les mieux représentées, tant en nombre qu'en volume d'activité sont les associations intermédiaires (AI, 1 013), suivies des entreprises d'insertion (El, 861) et des entreprises de travail temporaire d'insertion (ETTI, 276). Pour la troisième année consécutive, le nombre d'AI diminue et leur activité globale est en net recul. Les ménages deviennent leurs premiers clients devant les associations et les collectivités locales. À l'inverse, l'activité des entreprises d'insertion, et plus encore des entreprises de travail temporaire d'insertion, s'amplifie. 

Peu qualifiées, les missions offertes par les AI relèvent, avant tout, de l'aide à domicile, du nettoyage en entreprise et de la manutention, alors que les ETTI proposent des emplois du bâtiment et de la manutention dans les secteurs de l'industrie, et les El, des activités dans le bâtiment, les travaux publics et  l'environnement. 

D'après les déclarations des responsables des structures d'insertion, les salariés des ETTI sont les plus nombreux à quitter l'entreprise pour un emploi non aidé (près de 25 %). Les salariés des El, qui se retrouvent plus souvent au chômage (près de 16 %), sont aussi ceux (lui cumulaient le plus de difficultés avant leur embauche.

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