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L'insertion par l'activité économique en 1999

L’année 1999 est celle de la mise en application de la réforme de l’insertion par l’activité économique, engagée par la loi d’orientation relative à la lutte contre les exclusions.

À la fin de l’année 1999, 2 064 structures d’insertion par l’activité économique, conventionnées par les préfets, sont en activité en France, soit un nombre quasi identique à celui de 1998 (2 071). Les mieux représentées, tant en nombre (1 047) qu’en volume d’activité, sont les associations intermédiaires (AI) (207 600 personnes mises à disposition, soit 18 524 équivalents-temps plein), suivies des entreprises d’insertion (EI) (796 entreprises conventionnées ayant embauché 13 000 salariés en contrats d’insertion dans l’année) et des entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI) (220 structures ayant mis à disposition 34 300 personnes, soit environ 4 000 emplois en équivalents-temps plein).

Pour la deuxième année consécutive les AI sont moins nombreuses et accusent en 1999 un recul plus marqué de leur activité globale. En termes de volume de prestations, les ménages deviennent leurs premiers clients (41 %) devant les entreprises (34 %). Parallèlement les ETTI se développent.

Peu qualifiés, les emplois offerts par les AI relèvent, avant tout, de l’aide à domicile, du nettoyage en entreprise et de la manutention, alors que les ETTI proposent des emplois du bâtiment et de manutention dans les secteurs de l’industrie et les EI, des activités dans le bâtiment, les travaux publics et l’environnement.

Enfin, d’après les déclarations des responsables des structures d’insertion, ce sont les salariés des ETTI qui sont les plus nombreux à quitter l’entreprise pour un contrat non aidé (près de 23 %). Les salariés des EI, qui se retrouvent plus souvent au chômage (près de 14 %), sont aussi ceux qui cumulaient le plus de difficultés avant leur embauche. 

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