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Les mouvements de main-d'œuvre au second semestre 1999

En fin d’année 1999, dans les établissements de 10 salariés ou plus, les flux des entrées sorties de salariés continuent à grossir, en lien avec la situation favorable du marché de l’emploi.

Le taux d’embauche atteint un maximum en fin d’année, notamment dans les petits établissements du secteur tertiaire. L’industrie redevient un secteur créateur d’emplois et la construction multiplie les recrutements.

Les emplois nouveaux sont plus avantageux pour les salariés : les signatures de contrats à durée indéterminée (CDI) se développent. La hausse des départs pour fin de contrat à durée déterminée (CDD) est en outre ralentie, sans doute du fait de l’allongement de leur durée moyenne ou de leur transformation plus fréquente en CDI. L’optimisme des salariés est confirmé par l’accroissement des démissions. 

L’impact de la reprise devient perceptible pour les catégories les moins qualifiées (employés et ouvriers), qui bénéficient des embauches en CDI plus que par le passé. Les jeunes contribuent activement à la plus grande mobilité observée au cours du second semestre 1999, du fait notamment de leur forte présence sur le marché du travail durant la période estivale. 

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