Le secteur du bâtiment stricto sensu est relativement plus concerné par ces accidents en 1990 qu'en 1989, 62 % des victimes du BTP en 1989 et 69 % en 1990. 41 % des accidents ont pour origine une chute.
La relative stabilité de l'activité du bâtiment, mesurée en termes de chiffre d'affaires ou de nombre de salariés, n'explique pas celte augmentation.
Les victimes sont plus récentes dans l'entreprise que ne le sont en moyenne les salariés de la branche : 40 % ont moins de deux ans d'ancienneté, situation d'un salarié sur quatre du B.T.P. en janvier 1990. Comme en 1989, le taux de mortalité des embauchés récents est le plus élevé.
Le taux de mortalité des 45 ans et plus avait été en 1989 près du double de celui des moins de 25 ans. Ils sont sensiblement égaux en 1990. Les victimes en 1990 comme en 1989, sont souvent des étrangers : 24 % d'entre elles, alors qu'en janvier 1990, l'enquête emploi compte 19 % d'étrangers parmi les salariés du BTP. Le taux de mortalité des étrangers est cependant moins élevé qu'il ne l'a été en 1989.
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