En 1998, du fait d’une conjoncture économique favorable, le recours au chômage partiel a fortement diminué.
Le nombre de journées indemnisables est passé de 11,8 millions en 1996 à 7,4 millions en 1997 et à quatre millions en 199, chiffre le plus bas enregistré depuis huit ans.
Le chômage partiel a touché 67 000 personnes en moyenne par mois en 1998, contre 119 000 en 1997. Pour chaque salarié concerné, la demande était en moyenne de cinq jours par mois. Ce nombre est en diminution constante depuis 1996.
Avec 73 % des journées autorisées, le secteur industriel demeure le principal utilisateur de la mesure. L’automobile et la construction connaissent les plus fortes baisses de leurs demandes tandis que la branche Textile-Habillement-Cuir, du fait d’une situation économique toujours défavorable, recourt plus souvent au chômage partiel.
En 1998, 49 % des journées demandées ont donné réellement lieu à l’indemnisation. Sur l’ensemble de l’année, la mesure a couté 286 millions de francs.
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