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Bilans de compétences et bilans de compétences approfondis : vrais ou faux jumeaux ?

Né de la pratique des entreprises dans les années 1980, le bilan de compétences est devenu un droit suite à la loi du 31 décembre 1991 sur la formation professionnelle.

Le bilan de compétences et le bilan de compétences approfondi sont destinés à des publics différents et ils répondent à des logiques particulières. Le premier est destiné aux salariés pour les aider dans leur recherche de mobilité professionnelle. Le second s’adresse aux demandeurs d’emploi pour les aider à retrouver rapidement un emploi.

Dans leur application, ces dispositifs sont pourtant relativement proches. Entre l’aide à la mobilité choisie des salariés et l’appui à la réinsertion contrainte des demandeurs d’emploi, l’opposition n’est qu’apparente.

Pour ces deux dispositifs, l’insatisfaction professionnelle constitue le principal déclencheur du bilan. Les attentes des salariés, comme celles des demandeurs d’emploi, sont variées. Elles peuvent porter sur une évaluation de leurs compétences mobilisables sur le plan professionnel, une révélation d’une vocation cachée, une confirmation d’un projet professionnel déjà partiellement élaboré ou, enfin, une simple information ou orientation en vue d’une recherche d’emploi.