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Un recours aux contrats temporaires assez homogène entre secteurs d’activité

La prise en compte de l’intérim met en évidence un recours aux contrats temporaires assez homogène entre les principaux secteurs d’activité. En 2019, leur part dans les embauches y compris intérim est comprise entre 90% et 95% dans une très grande majorité d’entre eux.

Historiquement, les données de mouvements de main-d’œuvre n’incluaient pas les contrats intérimaires. L’usage des contrats temporaires, limités aux seuls CDD, apparaissait alors nettement plus important dans les établissements du tertiaire (86,3% des embauches en 2019 en France métropolitaine, tableau A) que dans ceux de la construction (46,8%) ou de l’industrie (57,1%). Ces deux secteurs recourent toutefois fortement aux contrats temporaires via l’intérim.

La prise en compte de l’intérim met ainsi en évidence un recours aux contrats temporaires (CDD et intérim) assez homogène entre les principaux secteurs d’activité. En 2019, leur part dans les embauches y compris intérim est comprise entre 90% et 95% dans une très grande majorité d’entre eux (tableau A). Seules les activités financières et d’assurance ainsi que les activités immobilières comptent moins de trois quarts de leurs embauches en contrat temporaire (respectivement 71,5% et 73,3%).