En mars 2000, bien que plus nombreux, les sortants du système éducatif ont eu de meilleures conditions d’insertion que précédemment : la baisse du chômage a été rapide, le travail à temps partiel contraint a reculé, la part des contrats temporaires dans les embauches s’est réduite, les salaires et la qualification des emplois ont légèrement repris. Ce sont surtout les plus diplômés qui ont profité de cette amélioration.
Les jeunes femmes tirent parti de leurs diplômes plus élevés : en début de carrière, elles occupent, dans l’ensemble, un peu plus souvent que les garçons un poste intermédiaire ou supérieur et sont légèrement mieux payées lorsqu’elles travaillent à temps plein. Cependant, elles sont encore plus souvent au chômage, et, à niveau de diplôme égal, leurs postes restent moins qualifiés et leurs salaires inférieurs.
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