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Les sortants de formation en Bourgogne-Franche-Comté

Cette étude analyse les retours des stagiaires sur la préparation, le déroulement, la qualité perçue, les apports et les suites de leur formation, en lien avec leur profil.

En Bourgogne-Franche-Comté, près des deux tiers des stagiaires ont un niveau de formation à l’entrée inférieur ou égal au CAP, et sont donc considérés comme public prioritaire au regard du PIC. Ils sont globalement bien informés et accompagnés en amont de leur parcours de formation. Les temps d’attente avant l’entrée en formation sont réduits, cependant on constate que peu de stagiaires bénéficient d’un parcours composé de plusieurs formations.

La certification est souvent visée (et obtenue) par les stagiaires, et la période en entreprise est considérée la plupart du temps très positivement par ceux qui en ont bénéficié. Le ressenti global quant à la formation est largement positif, et son utilité affirmée par les stagiaires. Cependant, les abandons en cours de formation sont plus fréquents en Bourgogne-Franche-Comté qu’à l’échelle nationale, notamment chez le public « cible » du PIC, et les femmes.

La palette de compétences acquises en formation est variée, et évoquée par une majorité de stagiaires, notamment les peu/pas qualifiés. Beaucoup déclarent que cette expérience leur a permis de reprendre confiance, même si pour une minorité elle a pu être vécue moins favorablement.

Six à neuf mois après leur sortie de formation, la moitié des stagiaires dispose d’opportunités d’emploi, même si l’accompagnement pour préparer la recherche d’emploi ne concerne que 45 % des sortants. Un stagiaire sur deux indique être en situation d’emploi ou de nouvelle formation, et un sur trois reste en situation de recherche d’emploi. Les emplois occupés sont en majorité durables, à temps complet et dans un domaine correspondant à la formation suivie.

Cette étude a été publiée par la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (Direccte) de Bourgogne-Franche-Comté. La Dares y a apporté son expertise.

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